Les premières séances se déroulent, pour la plupart du temps, en face à face, lors des entretiens préliminaires. Plusieurs sujets sont alors abordés. C’est l’occasion pour le.la patient.e de dire l’objet de sa demande. C’est aussi l’occasion pour moi de poser le cadre, de dire comment se dérouleront les séances. Souvent pendant ces entretiens préliminaires, l’analysé.e se pose les questions suivantes : « Est-ce que je pourrai vraiment m’exprimer avec elle ? Pourra-t-elle entendre les problèmes que me posent mes symptômes ? Pourra-t-elle m’accompagner, m’aider ? » Et de mon côté, en tant qu’analyste, je peux également me poser certaines questions, par exemple : « Pourrai-je travailler avec cette personne ? »
Si nous souhaitons poursuivre le travail, ensemble nous trouverons un rythme pour les rendez-vous. Une séance dure entre 40 et 50 minutes.
Il convient, ici, de préciser que le temps d’analyse au cabinet que ce soit sur le divan ou en face à face n’est pas comparable au temps dans le réel de notre vie quotidienne.
Pour les personnes qui ont subi des traumatismes importants, la perception du temps peut être différent. Il peut s’agir ici d’un temps figé, comme arrêté ou empêché. La projection dans le futur est compliquée dans de telles situations. Ce qui est également compliqué c’est la possibilité de se souvenir du passé antérieur à l’événement traumatisant.
Pour les personnes qui ont subi des traumatismes importants, la perception du temps peut être différent. Il peut s’agir ici d’un temps figé, comme arrêté ou empêché. La projection dans le futur est compliquée dans de telles situations. Ce qui est également compliqué c’est la possibilité de se souvenir du passé antérieur à l’événement traumatisant.
Les processus inconscients ont des niveaux de réalité qui leur sont propres. Ils ont leur propre temporalité. Le temps de l’analyse dialogue avec ces autres rapports au temps pour permettre au sujet de sortir de cet état, où il est figé, arrêté, empêché. Ce travail sur le temps peut autoriser la possibilité d’autres temporalités.
Après les entretiens préliminaires, je propose à la personne soit de continuer en face à face ou de s’allonger sur le divan. Être allongé.e permet à la parole de l’analysé.e de se déployer autrement. Tout d’abord, il.elle se départi.e de cette emprise du regard. La place est aux associations libres. En tant qu’analyste, mon travail est d’écouter. J’interviens, mais j’écoute surtout. Souvent les patient.es qui sont sur le divan me disent que ce cadre leur permet de mieux se détendre pour parler librement. Ils.elles se sentent moins parasité.es par mon regard ou les mimiques que je peux avoir, comme tout le monde. Les périodes de blanc, où nous n’avons rien à dire et pourtant nous avons encore à travailler sont mieux vécus sur le divan qu’en face à face. Ces moments ou aucune parole ne peut faire entendre la douleur ou seul le silence est possible, sont parfois extrêmement constructifs pendant l’analyse.
Espace Artistique et Thérapeutique de Montsouris
Espace Artistique et Thérapeutique de Montsouris
17 rue de la Cité Universitaire
75014
Paris
France
Le Lundi de 10h à 22h
Du Mardi au Samedi de 9h10 à 22h
"Écriture thérapie "
Le hasard qui n'est sans doute pas un hasard m'a guidée vers Pamella il y a 6 mois et j'en suis très heureuse. Après quelques séances de thérapie traditionnelle afin de faire connaissance et lui permettre de découvrir un peu mon univers, Pamella m'a proposé de tenter l'écriture thérapie. Par cette médiation, Pamella me permet d'acceder à des chemins de compréhension que je ne soupçonnais pas. J'ai le sentiment de me réinventer et ma relation à l'autre change peu à peu. Poursuivre ce travail m'est devenu indispensable. Je remercie Pamella pour son sérieux, sa gentillesse et sa grande sympathie.